Extraits de la dépèche AEF du 23/11/2012

« Il faut tirer les conséquences » du développement des TICE

« Nous arrivons à un stade où il va falloir tirer les conséquences [du développement des Tice] dans l’organisation des examens, des temps scolaires avec la souplesse voulue sur les emplois du temps », estime pour AEF Alain Boissinot, recteur de l’académie de Versailles, rencontré à l’occasion du salon Educatec-Educatice, organisé à Paris du 21 au 23 novembre 2012.

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FORMATIONS « À LA CARTE » DES ÉQUIPES

Les technologies « changent la vie d’un certain nombre d’établissements », continue Alain Boissinot. Il cite l’exemple d’un « grand lycée technologique de Saint-Ouen l’Aumône où les élèves de baccalauréat professionnel électronique peuvent « suivre des cours en regardant à distance un technicien dans une grande entreprise partenaire de l’établissement faire sa démonstration ». Pour le recteur de l’académie, « dans le système traditionnel nous étions dans une coupure forte entre le monde de l’école et son apprentissage théorique, et les temps des stages ; le numérique permet d’estomper cette différence ».

Concernant la formation des enseignants, les Tice « génèrent un accompagnement important, il ne faut pas que la diversité de l’offre technologique se traduise par un désarroi », continue Alain Boissinot, qui est notamment chargé d’animer l’atelier sur la formation des enseignants dans le cadre de la concertation (AEF n°172569). L’académie de Versailles propose traditionnellement « une offre de stages sur catalogue » et met désormais en avant une offre de stages présentée « à un établissement ou un groupement d’établissements, pour former sur le lieu de travail ». Selon Alain Boissinot, « c’est un virage pris il y a deux ans », les « formations à la carte à destination de l’ensemble de l’équipe éducative » représentant maintenant 40 % du catalogue. « Cela évite les fractures entre les professeurs, le camp des modernes et celui des anciens, pour les faire travailler ensemble ».